Le kalamindas pour retrouver des joies d’enfants
Adoré par les enfants et souvent par leurs parents, le kalamindas est rattaché au folklore et à la culture street food mauriciens depuis plusieurs décennies. Autrefois, on pouvait trouver des marchands de cette friandise multicolore dans tous les coins de rue, pour le plus grand bonheur de ceux qui avaient un faible pour tout ce qui est fondant, léger et très sucré ! À présent, pour plusieurs raisons, ils se font de plus en plus rares : il y a moins de marchands ambulants, le kalamindas lui-même n’est pas très sain…
Ingrédient principal : le sucre
Pour ceux qui se demandent toujours de quoi on parle, il s’agit tout simplement du barbe à papa. À Maurice, on l’appelle affectueusement kalamindas. Alors que l’origine de ce nom nous est complètement étrangère, on connaît par coeur sa composition ! Un peu de sucre en poudre, quelques gouttes de colorant alimentaire et le tour est joué ! Évidemment l’outil indispensable pour confectionner ces belles confiseries est la machine à barbe à papa. Sans lui, pas de boule de sucre flashy.
Le kalamindas se modernise
Alors qu’auparavant le kalamindas se vendait pour 3 fois rien, aujourd’hui le prix varie entre Rs 20 et Rs 35. En revanche, il a disparu des étals des marchands de rues et s’est fait une place dans les allées des centres commerciaux. On le retrouve aussi dans les rayons des supermarchés, dans des pots en plastique, joliment présenté. On est loin du kalamindas rose ou vert pastel enrobé dans un bâton et qu’on dégustait au bord de la rue pour satisfaire une petite fringale…
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