Pima Kari : accompagnement, condiment et gajak

Le fameux Pima Kari de l’île Maurice

Le piment est aux Mauriciens ce que la bière est aux Allemands ou le fromage aux Français… Vous avez déjà vu un Mauricien qui ne mange pas de piment, vous ? Oui ? Bah, c’est l’exception qui confirme la règle ! Puis, personne n’est parfait… 😀

Tout ça pour dire que le piment est l’un des ingrédients les plus importants à Maurice et les pima kari occupe certainement une place très spéciale dans la cuisine mauricienne. On les consomme de différentes manières, car ils sont généralement moins forts que leurs congénères. Mais attention, certaines variétés sont capables de provoquer des éruptions volcaniques dans les palais des non-initiés !

Le pima kari en tant que condiment

Pour apporter aux mets locaux une petite saveur piquante, on a pour habitude de les rajouter dans les préparations, qu’il s’agisse d’un rougaille, d’un kari masala, d’une fricassée, d’une daube ou encore de vindayes. Les Mauriciens l’apprécient dans les plats veg et non-veg. De plus, ça ramène de la couleur dans les assiettes (mais non, c’est juste une excuse !).

Accompagnement hors du commun

Les amateurs de plats bien forts n’hésitent pas à accompagner leur diri-cari de piment kari frit et légèrement salés. Cette pratique était plus répandue à l’époque de nos mamans et grand-mamans. Certaines appréciaient même le pima kari frit avec quelques lamelles d’oignon, dans un morceau de pain, en sandwich !

Le meilleur pour la faim !

Alors que dans d’autres pays du monde, on retrouve des poivrons, des aubergines, des tomates et d’autres légumes farcis, à Maurice, c’est le pima kari qu’on a l’habitude d’emplir d’une belle farce. D’ailleurs, c’est plus qu’une habitude, c’est une tradition. Ce piment farci est principalement consommé comme gajak à l’heure de l’apéro. La farce peut être à base de miettes de thon, de morceaux de poulet ou encore de fromage pour les végétariens. On l’adapte selon nos préférences !

Quelle que soit la préparation que vous préférez, il est mieux de manger du piment avec modération, car n’oubliez pas que l’entrée est gratuite, mais la sortie payante !