À Maurice, l’ananas est roi !
Savoureux avec son parfum enivrant, il arbore sa belle robe jaune dorée lorsqu’il est bien mûre, celle-ci est surmontée d’une jolie couronne épineuse pour couronner le tout.
Sa saveur est adulée car on l’aime acide lorsqu’il n’est pas encore mure mais aussi très sucré à sa maturité.
Ses origines, une production locale
Cultivé à Port Louis au 19e siècle, l’ananas de « nana » qui signifie parfumé en langage Indiens guaranis est originaire de l’Amérique du sud. Il fût introduit par Christophe Colombe en Europe. Il lui donna d’ailleurs le nom de « pine apple » car il trouvait que ce fruit avait la forme de pin.
Il se fond bien dans le décor sur notre belle île paradisiaque, grâce à notre climat très favorable, nous avons la chance de pouvoir déguster ce fruit qui est cultivable toute l’année. Il atteint sa maturité vers décembre/janvier et est depuis longtemps exporté vers l’Europe.
De nom royal, la variété Victoria est une vraie star déjà par son nom qui rend hommage à la reine Victoria qui en raffolait et aussi par son goût fruité et si sucré. Il fut baptisé Roi des fruits par le père Dutertre, car il disait que Dieu lui avait mis une couronne sur la tête.
On le retrouve aussi , à la Réunion, en Afrique du sud, en Australie, au Kenya et à Madagascar.
Le fruit phare de toutes les tables mauriciennes
En cuisine, il est incontournable.
Il peut être dégusté cru ou cuit c’est qui en fait sa force et le met au rang des fruits les plus consommés à Maurice.
Incontestablement craquant et doux dans les plats tropicaux, cuisiné à base de poisson, ou de viande grillée.
Il accompagne si bien les saveurs en version sauce aigre douce.
Et son parfum sublime de nombreux cocktails et les desserts lorsqu’il est exécuté en ananas rôti avec un peu de rhum local pour relever son goût déjà bien prononcé et du sucre de canne pour le caraméliser.
Zanana à croquer !
Disponible partout, vous le croiserez en magasin mais surtout en bord de route vendu sur des étales, en bord de plages, ou au marché, il vous séduira forcément.
À Maurice le pelage de l’ananas c’est tout un art. Les marchands vous le proposeront joliment pelé, à croquer on assume les grimaces car c’est l’ananas confit au vinaigre que l’on accompagne avec du sel, du piment, et bien plus encore avec de la sauce tamarin.
On n’y résiste pas, ça donne l’eau à la bouche ! comme on le dit bien chez nous 😉