Gajak, probablement le mot préféré des Mauriciens
Ki bon gajak ? Tout bon Mauricien qui se respecte a déjà posé cette question ultra importante au moins une fois dans sa vie ! Que ce soit avec la maman, le tonton ou le grand-père, on a tous déjà, à un moment ou à un autre, cherché un bon gajak pour agrémenter l’apéro ou simplement pour satisfaire une petite fringale. Mais d’où vient ce terme et surtout que signifie-t-il ?
Origine du terme “gajak”
Le mot gajak est originaire du Nord de l’Inde où il représente un petit gâteau sucré bien connu. C’est une friandise faite de graines de sésames ou d’arachides et de jagré, cuite dans un sirop de canne. Il existe aussi des variantes notamment gajak au chocolat, gajak aux fruits secs et gajak de barfi. Bref, rien à voir avec le gajak mauricien qui est essentiellement composé de mets salés.
Les particularités des gajaks mauriciens
Pour les touristes francophones, le gajak est un mixte d’amuse-bouches et de tapas et pour les Anglo-saxons, le terme “snacks” ou “finger food” semble s’en approcher le plus. Alors que le gajak regroupe une grande variété de mets locaux, il est très souvent présenté sous forme de fritures. Les fameux samousa, gato pima, ti baja, pima farsi, hakiens, poisson licorne, croquettes fromage et autres gato de lwil en sont des exemples.
On appelle aussi gajaks tout ce qui peut accompagner un ‘grog’ ou l’apéro du week-end, c’est-à-dire la vindaye d’ourite, la salade de poisson, un kari léfwa, des oeufs rotis, un civet de sanglier, de l’agneau sauté ou encore le fameux chop suey. Autrement dit, tout ce qu’on peut manger sur une tranche de pain baguette.
Puis, nous avons une catégorie de gajaks un peu plus… comment dire… plus authentique ! Il s’agit des gajak soular composés de moulkou, de kaka pizon, de cacahuètes et de baguettes fromage, entre autres. Ceux-là, on les trouve facilement chez le boutiquier du coin, mais ils peuvent aussi être “home-made”. L’avantage ici, c’est qu’ils sont 100 % végétariens !
Les Mauriciens ne peuvent pas se passer de leurs gajaks
Vous l’avez peut-être constaté, tous ces plats sont d’origine multiple, à l’image de notre belle nation multiculturelle. Malgré l’envolée des pubs et restaurants qui servent des amuse-gueules plus occidentaux, les gajaks conservent une place très importante au sein des foyers mauriciens. D’ailleurs, à quelques semaines de la période festives, nombreux seront ceux qui vont remplir leur cadi de gajaks !
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